Incipit l'oeuvre de zola
Zola observe un projet, celui des Rougon-Macquart. Il s’agit de « l’histoire naturelle d’une famille sous le second empire ». En 20 livres, Zola nous dévoile une de ses idées : la fatalité de l’hérédité et l’influence du milieu.
L’œuvre est le treizième volume des Rougon-Macquart. Claude Lantier est un peintre exigeant, jamais satisfait de son art. Il appartient à une génération de jeunes peintres qui veulent ouvrir leurs toiles à la nature, sujets modernes et les baigner de couleurs et de lumière. Il recueille une jeune fille Christine qui devient son modèle et sa maîtresse. De son tableau « Plein Air », qui fait scandale au salon des refusés, va naître une nouvelle école. Mais malgré l’amour de Christine, la complicité de ses camarades, les vacances à Bennecourt sur les bords de la Seine, Claude va se laisser pénétrer par un doute. Le portrait de son enfant mort suscite l’indifférence. Il se pend devant le tableau visionnaire d’une femme nue qu’il n’a pas réussi à porter à la perfection dont il rêvait.
Le texte que nous allons étudier se situe au tout début du livre : il s’agit de la première scène de rencontre entre le personnage principal de l’œuvre, Claude Lantier, peintre parisien demeurant à l’île Saint Louis, et une jeune provinciale perdue, Christine qui, saisie par l’orage, s’est réfugiée