Inconnu à cette adresse, lettres du 15/02 et 3/03 1934
Lettres du 15 février et 3 mars 1934.
Un retour au point de départ.
1. Dans la lettre du 15 février, il n’y a rien d’anormal quant à la forme de l’expéditeur ou du destinataire. Dans la seconde lettre, cependant, un élément diffère : l’adresse du destinataire a disparu. Cela explique le fait que Martin n’est plus à son domicile et sous-entend le fait que les nazis l’ont emmené.
2. Le « Notre très cher Martin » semble avoir des connotations religieuses comparé au « Mon cher Martin », de la première lettre, purement amical. Il utilise ceci dans le but de faire comprendre qu’il est juif, non pas à Martin qui le sait, mais aux personnes qui liront ces lettres pour les vérifier.
3. Les signatures des dernières lettres sont également à connotations religieuse, comparées aux premières : « Que le Dieu Moïse soit à ta droite » prouve très bien que Max est juif et que Martin entretient donc une correspondance avec un juif, ce qui est considéré comme une trahison pour les nazis.
Le « code ».
1. Le fait que le cousin Julius ait eu des jumeaux de 4.5kg chacun n’est pas vraisemblable du tout : Max feint dans le but de laisser entendre à ceux qui vérifieront les lettres qu’il est juif, Julius étant un prénom juif. De plus, le fait qu’ils pèsent chacun 4.5kg peut laisser imaginer qu’il y a un code.
2. Les termes sous-entendent les formules utilisées par les nazis pour traiter les juifs, simulant ainsi une correspondance à codes, toujours dans le but de faire arrêter.
3. Les peintures, avec les peintres, les dimensions et les couleurs décrites peuvent faire penser aux censeurs que c’est un code : ils demanderont alors à Martin de leur révéler la véritable signification de ces mots, celle n’existant pas.
Une vengeance par lettre.
1. Les peintres évoqués sont Rubens, Giotto, Poussin. Ils ne correspondent pas vraiment aux gouts des nazis, ceux-ci réalisant surtout des œuvres religieuses ou mythologiques. Les nazis