Inconnu
Causes évoquéesModifier
Les causes de cette crise sont imputées à la Federal Reserve Bank, qui a pratiqué entre 2003 et 2004 des taux directeurs faibles, puis a décidé un rehaussement brutal de ces taux. Les taux d'intérêts bas ont incité à l'emprunt, aussi bien qu'à la recherche par les prêteurs de suppléments de rémunération, obtenus par le développement de prêts risqués à des emprunteurs peu solvables, avec des taux d'intérêts plus élevés.
Parmi les responsables politiques ayant favorisé directement les conditions de cette crise par des mesures économiques et sociales, The Guardian cite Bill Clinton, George W. Bush, Gordon Brown, ainsi que, dans le domaine de la finance, les PDG anciens et actuels de la compagnie d'assurance American International Group Inc., des banques Goldman Sachs, Lehman Brothers, Merrill Lynch, Halifax-Bank of Scotland, Royal Bank of Scotland, Bradford & Bingley, Northern Rock, Bear Stearns, Bank of England[4].
Cette politique de bas taux a été justifiée par la volonté de la Federal Reserve Bank d'éviter la récession aux États-Unis à la suite de l'éclatement de la bulle internet à partir de mars 2000 et aux attentats du 11 septembre 2001. Ainsi, durant l'année 2001, Alan Greenspan abaisse onze fois le taux directeur de la Federal Reserve Bank, le ramenant à 1,75 %.
Alan Greenspan continue les baisses jusqu'à ramener le taux à 1 % en juillet 2003, le plus bas niveau depuis 1954. Ce taux plancher restera en vigueur un an. Compte tenu de l'inflation,