Inde aux xx1ie siecle
En 2006, Mittal Steel le groupe sidérurgique dirigé par un milliardaire indien basé à Londres, réussissait sa fusion avec l’européen Arcelor et devenait le premier sidérurgiste mondial. Depuis il y a eu nombre d’autres rachats de sociétés étrangères par des entreprises indiennes comme le prouve aujourd’hui la suprématie du groupe TATA qui a su se développer dans l’industrie automobile, l’acier ou encore l’informatique.
Le Produit Intérieur Brut, actuellement de plus de 1000 milliards de dollars, s’accroît à un rythme de l’ordre de 9%. La croissance est forte traditionnellement dans les services mais se constate aussi désormais dans le secteur manufacturier. L’Inde ne devient pas seulement le laboratoire du monde comme on l’a dit mais aussi un atelier du monde, au même titre que la Chine bien qu’à un rythme plus lent. Ses réserves de change s’élèvent à plus de 200 milliards de dollars.
L’Inde est désormais la quatrième puissance économique du monde, après les Etats-Unis, l’Allemagne et le Japon. Vers 2020, elle pourrait passer à la troisième place devant le Japon. Son essor est dû au développement du secteur privé où dominent des sociétés très compétitives, bien gérées et à un secteur bancaire moderne et efficace.
La moitié de la population a moins de 25 ans. Cette jeunesse constitue un atout qui durera pendant plusieurs décennies, sans que l’Inde ait à soucier des problèmes de gens âgés. Elle est donc dans ce domaine avantagée par rapport à la Chine qui, elle, vieillit vite. Son potentiel scientifique s’affirme.
L’Inde possède des pôles d’excellence bien connus, comme les biotechnologies, l’industrie pharmaceutique, la production de logiciels, l’industrie spatiale. L’Inde met en valeur ses points forts, notamment dans les zones économiques spéciales aménagées pour attirer les investissements étrangers.
L’agriculture traîne quelque peu et reste très soumise aux aléas de la mousson, souvent fort capricieuse. En