Mea-culpa,

L a scène du bus n’est pas aussi dramatique ni humiliante ou quoi que ce soit d’autre, que cela.
Moi, maladroit, pensant naïvement faire preuve de délicatesse (hé oui !), je me suis effacé… en attendant de connaître ta position, ton opinion, au sujet de ma présence à tes côtés alors que Mr X (comment l’appeler ?) qui serai juste assis devant nous. Pour éviter la médisance. Je ne m’attendais pas du tout à ce que nous soyons présents, tous les trois en même temps au même endroit. Je lui donne trop d’importance en fin de compte, à celui-là. Voilà mon erreur. Apparemment j’ai « tout faux ».

M’ayant questionné un jour, je lui ai dit, pour couper court, que je ne te connaissais que de vue. Logique : nous fréquentons la même ligne chaque jour. Pas plus que cela. Je ne lui vois pas d’autres droits que cette courte réponse. C’était de sa part, de la curiosité malsaine, voilà tout.

[Je me souviens, un jour, à peine assis à ton côté, les bonjours échangés, une question fuse. Je devinais ta rancune et ta peine que je sentais, que je devinais, qui se lisaient dans ton regard, même caché derrière tes lunettes fumées. :

« Tu as parlé de moi à quelqu’un qui travaille avec ma sœur ? »

Moi, presque timidement, donnant l’impression d’être pris en faute, je te répondais :

« Non ! »

En réalité, cette question m’a peiné au plus haut point. J’ai évité de répliquer, par respect car sache que j’ai pour toi non seulement de l’admiration mais aussi une immense considération. Alors… prendre sur moi, j’ai l’habitude … avec ceux que j’aime seulement.]

Vois-tu, je n’aime pas parler, en leur absence, des personnes que j’estime. Comme je déteste au plus haut point que je sois, moi-même, l’objet de discutions de la part de qui que ce soit, même en bien, même de la part des miens. Etonnant hasard, cela m’est arrivé « le jour du bus ». Un ami d’enfance et mon frère, se sont rencontrés et philosophé à mon sujet. Ils n’avaient surement rien de plus intéressant