Indignez-vous!
Le sujet m'a directement amené à l’œuvre de Stéphane Essel dont le titre est le sujet même.
Il est né à Berlin, en 1917, d'origine Allemande. Naturalisé français depuis 1937 il s'investit dans la résistance au près de De Gaulle à Londres, puis diplomate, après une « carrière » révolutionnaire il devient secrétaire général des des Droits de l'Homme, c'est à ce titre qu'il rejoint la commission chargée d'élaborer ce qui sera la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme au près notamment d'Eleanor Roosevelt et de René Cassin, juriste et diplomate.
Nous nous baserons donc en partie de son œuvre pour évoquer ce sujet.
Indignez-vous : un ouvrage qui nous pousse à réagir. Résumé du livre = Il débute en nous expliquant que le motif premier de la résistance est l’indignation, que cette dernière serait une sorte de « leitmotiv » pour chaque personne décidée et convaincu de défendre une cause. Il évoque par la suite que l'indifférence est la pire des attitudes à avoir : En parlant aux plus jeunes il déclare : « Cherchez un peu, vous allez trouver. La pire des attitudes est l'indifférence, dire je n'y peux rien je me débrouille. En vous comportant ainsi, vous perdez l'une des composantes essentielles qui fait l'humain. » L’indignation donc pour lui serait une composante indispensable, où l'engagement ne serait que la conséquence d'une indignation. Il évoque alors ce qui l'indigne lui : cad le conflit entre Palestine, la Bande de Gaza et la Cisjordanie, la présidence de Bush, le 11 Septembre et la déclaration de guerre à l'Irak. Il déplore cependant la relation d’indignation et de violence : la non-violence est el chemin que nous devons apprendre à suivre afin de connaître une insurrection pacifique enfin. L’indignation serait un mélange de raisons et de pulsions.
Au premier abord, cette requête m'a paru étrange. L'énonciation du titre ne m'a pas du tout plu, je l'ai pris comme une sorte de moralisation, d'une mise sous