Indigènes d'australie
En quoi les politiques d’assimilation en Australie ont durablement affecté les populations indigènes ?
L’arrivée des Blancs : une nouvelle donne.
A la fin du XVIIIème siècle, les Européens d’origine anglo-saxonne, toujours en quête de profits et de nouvelles terres du fait de leur politique expansionniste, découvre « la mythique Terra Australis Incognita » . Ils ont alors pour ordre de « prendre possession de cette terre par les moyens adéquats et avec le consentement des autochtones, au nom du roi de Grande Bretagne ; ou si le pays est inhabité, d’en prendre possession au nom de Sa Majesté en utilisant les repères et plaques appropriés par droit de découverte et de possession ». Pourtant, depuis au moins soixante mille ans, les aborigènes vivent sur ce continent australien, ce qui ne va pas empêcher les Européens de qualifier la terre australienne de Terra Nullius , que l’on pourrait alors traduire comme « n’appartenant à personne ». En effet, du fait de leur diversité , les Aborigènes ne sont pas considérés comme une nation (un peuple plutôt non?), il était donc difficile pour les Européens de discuter d’un « contrat d’acquisition des terres » avec eux .De plus, les Européens n’ont pas débarqués seuls en Australie, avec eux, la doctrine de John Lock selon laquelle la « propriété foncière revient à celui qui cultive la terre » . Or les Aborigènes, en 1770 ne cultivent pas la terre et ne possèdent pas d’habitats fixes. De fait, cela pousse les Européens à adopter le principe de Terra Nullius, que nous avons évoqué précédemment. Décrits par les explorateurs comme « des hordes primitifs vivant encore à l’âge de pierre, les Aborigènes vont être victimes d’une profonde et durable incompréhension culturelle (…) Le destin des tribus aborigènes a été scellé par l’arrogance des Européens qui ont considéré le continent australien comme un terra nullius, une terre vierge. Durant le XIXème siècle, ils mènent une colonisation sans