I – Les aléas de la croissance

A) La croissance des productions

Anciennes et nouvelles puissances industrielles Amorcée en Grande-Bretagne à la fin du 18ème siècle, l’industrialisation se diffuse en France et en Europe de l’ouest à partir de 1820. en 1851, l’exposition universelle de Londres la supériorité industrielle de la Grande-Bretagne. Un demi-siècle plus tard, cette supériorité est contestée par de nouvelles puissances industrielles comme les Etats-Unis et l’Allemagne (1913). La France, elle, reste toujours à la 4ème place. A partir des années 1980 la Russie et le Japon se développe à leur tour.

Les bénéfices de l’industrialisation L’industrialisation se manifeste surtout par l’accélération de la croissance économique et le progrès du niveau de vie.
Exemple : Le PIB par habitant est multiplié par 2.5 entre 1870 et 1939.

B) Les crises de l’industrialisation

Des crises de plus en plus mondiales Alors que les crises de l’Ancien Régime économique étaient provoquées par l’effondrement des productions agricoles et l’envolée de leur prix, les crises de l’ère industrielle éclatent d’abord dans la sphère financière. Les cours en Bourse s’effondrent, les banques sont mises en difficultés puis les usines s’arrêtent et le chômage se développe. La cause essentielle de ces crises est le déséquilibre entre la production et la consommation qui se traduit par un effondrement des prix et l’augmentation des faillites.

La crise de 1929 La crise la plus spectaculaire : celle de 1929. Elle débute par un krach boursier à NY le 24 Octobre 1929 et se poursuit par une chute brutale des productions et du commerce internationale. Elle multiplie le nombre de chômeurs particulièrement aux Etats-Unis (12 millions de chômeurs) et en Allemagne (6 millions de chômeurs). Elle souligne parfois le caractère absurde de l’économie de marché et installe durablement un doute sur les capacités du