Inegalite et dependance
THEME: DESCRIPTION D'UN TSUNAMI
PROBLEMATIQUE:comment expliquer cette catastrophe naturelle? Le 26 décembre 2004, le plus violent séisme survenu dans le monde après celui du Chili en 1960 a provoqué des raz de marée dévastateurs dans une partie de l'océan Indien tuant ou portant disparus plus de 280 000 personnes. Un bilan humain qui dépasse tout ce que nous connaissions alors dans l'histoire des tsunamis et des séismes...
Il peut atteindre une vitesse de 800 km/h au fond de l'océan, mais il est imperceptible au large car son amplitude n'est pas très importante. En revanche, il peut provoquer d'énormes dégâts en arrivant sur les côtes.
Dans les quelques minutes qui le précèdent, on constate une baisse du niveau de l'eau et un recul de la mer, suivie d'une montée des eaux d'un à plusieurs mètres qui provoque un courant puissant capable de pénétrer loin à l'intérieur des terres. Les destructions qui s'ensuivent sont fonction de la violence du tsunami.
Comment s'organiser ?
Les principaux pays riverains du Pacifique coordonnent leurs observations pour prévenir les dangers de ces vagues océaniques. Un centre d'alerte pour les tsunamis rassemble ces informations à Hawaï (Etats-Unis). Pour autant, même si l'alerte avait été déclenché, peu de pays ont eu les moyens d'alerter la population faute de l'existence d'un réseau officiel d'alerte et de veille dans cette région.
Le Japon qui a également été touché, est régulièrement menacé par des tsunamis et toutes ses côtes disposent de mesures de protection : un système de haut-parleurs pour alerter la population, des murs de béton érigés près des zones d'habitation inondables avec des portes métalliques fermées en cas de danger. Les habitants sont informés des itinéraires d'évacuation et des lieux de rassemblement.