Avec l’avènement de l’indépendance, le Maroc a été confronté à plusieurs défis parmi lesquels la mise en place d’un système scolaire national approprié. Les grands principes de la politique nationale poursuivis dans le domaine de l’enseignement étaient : 
- la généralisation ;
- la marocanisation du corps enseignant;
- l’arabisation ;
- la décentralisation ;
- l’unification de l’enseignement.

la demande d'éducation de plus en plus pressante et le besoin du gouvernement d'alléger le financement consacré à l'amélioration de l'offre scolaire conduit les autorités à diversifier cette offre scolaire en l'ouvrant aux investisseurs privés.
L’école privée n’a fait son apparition au Maroc que dans les années 80, environ. Certes, ce fut un choix politique et une obligation économique vu le nombre d’enfants à scolariser et l’incapacité de l’État pour faire face à la demande. C'est pour cela que l'Etat a tendance de promouvoir le secteur de l'enseignement privé puisqu'en facilitant son extension, la charge financière que l'enseignement public fait peser sur l'Etat sera réduite. De ce fait, la commission spéciale d'éducation et de formation déclare que "Le secteur privé d'enseignement et de formation est considéré comme un partenaire principal, aux côtés de l'Etat, dans la promotion du système d'éducation-formation, l'élargissement de son étendue et l'amélioration continue de sa qualité"
À ses débuts, l’école privée était réservée aux personnes d’un revenu élevé, mais depuis l’émergence de la classe moyenne et puis son élargissement, à la fin des années 90, englobant un bon nombre de la population marocaine, l’école privée est devenue rivale directe de l’école étatique.
Par ailleurs, des inégalités dans la distribution des savoirs scolaires sont à l’œuvre en dépit d’une volonté affichée d’égalité des chances dans l’accès, le traitement et la réussite à l’école

Ainsi, de plus en plus de personnes sont conscients de l'inefficience de l'enseignement public