Infarctus du myocarde
Quand l’artère se bouche…
Avec l’âge et sous l’influence de divers facteurs de risque, des plaques notamment constituées de cholestérol se forment le long de la paroi des artères. On parle d’athéromes. Lorsqu’une de ces plaques se rompt, un caillot se forme et part dans la circulation. Il peut alors réduire brutalement le débit sanguin ou même l’interrompre totalement : c’est ce que l’on nomme l’ischémie. Si ce phénomène se prolonge, l’hypoxie (manque d’oxygène) induite entraîne la mort des cellules musculaires.
Environ 18 000 décès par an en France
On compte environ 120 000 infarctus du myocarde par an en France. Environ 10 % des victimes décèdent dans l’heure qui suit et le taux de mortalité à un an est de 15 %. Le pronostic s’est néanmoins bien amélioré au cours des 15 dernières années : grâce aux progrès thérapeutiques, à la vitesse d’intervention du Samu (à condition de l’appeler rapidement) et à la disponibilité accrue d’unités de cardiologie interventionnelles opérationnelles 7j/7 et 24h/24, la mortalité relative à 30 jours a chuté de 68 %.
Plusieurs facteurs de risque modifiables
Certains facteurs de risque d’athérome, et donc d’infarctus du myocarde, peuvent être modifiés : c’est le cas du tabagisme, de l’hypercholestérolémie, du diabète, de l’obésité, de l’hypertension, du stress, de la sédentarité. D’autres facteurs sont non