Infinité du savoir
« La seule chose que je sais c'est que je sais rien » socrate
Plus on sait de chose et moins on en sait : généralement, à mesure que l'on apprend et que l'on progresse dans domaine de connaissance spécifique on découvre que ses frontières n’existent pas. En effet, un sujet ne peut être abordé dans sa globalité car nous sommes incapables de l’isoler parfaitement. Chaque sujet est irrémédiablement lié à un tout : l’ensemble des connaissances. Si, par exemple, nous voulons étudier en profondeur une religion particulière nous devons en étudier deux aspects : un aspect « théorique » – ses principes, ses textes fondateurs – et un aspect pratique – son application concrète et ses répercussions parmi les hommes. C’est ainsi que l’on est amené à s'intéresser à l'histoire de cette religion : tout d'abord à sa genèse, sa diffusion, et enfin ses répercussions dans le temps et l'espace. Pour aller plus loin il faudra comprendre les interactions avec les autres religions et il deviendra alors nécessaire d'étudier les autres religions et donc de recommencer un grand nombre de fois le même processus d'apprentissage ! Immanquablement, le cadre géographique dans lequel sera amené à évoluer l'étude d'un groupe de religion va s'élargir au-delà d'un simple continent et dans la plupart des cas s'inscrire dans un cadre géographique global, le monde. De fil en aiguille, nous serons amenés à étudier l'histoire du monde et les comportements des hommes. La complexité et les interdépendances proviennent du fait que la religion est un système de pensée dynamique en interaction avec le reste du monde. De fait, devenir spécialiste d’une religion oblige à devenir spécialiste des religions.
De même, étudier les sciences physiques impliquera nécessairement d'étudier les théories et les démarches du raisonnement physique. Mais cette connaissance est aussi le produit d'une dynamique évolutive en interaction avec le reste du monde ! L’état actuel des sciences est le