Infirmité motrice cérébrale
Infirmité motrice cérébrale
D. Truscelli, M. Le Metayer, V. Leroy-Malherbe
L’infirmité motrice cérébrale (IMC) est un regroupement protéiforme au sein du vaste ensemble de la paralysie cérébrale, il met en avant la possible indépendance entre le physique et le mental. Cet état de fait provient de la topographie des lésions cérébrales précoces, distinctes selon la nature de la cause. La prématurité, la souffrance néonatale à terme, les perturbations cérébrales de la période anténatale sont des circonstances à haut risque de séquelles motrices chroniques. Les syndromes classiques sont la maladie de Little (ou diplégie spastique), les syndromes dystoniques et athétosiques, l’hémiplégie congénitale. En revanche, le tableau clinique, au cours des premiers mois, est monotone car le bébé IMC est globalement incapable de s’adapter aux changements de position, car trop raide et trop mou à la fois. Le diagnostic précoce est recommandé et faisable en interrogeant l’organisation motrice globale innée. Les troubles associés, somatiques et cognitifs, le plus souvent très hétérogènes, doivent être recherchés progressivement. La prise en charge comprend, vis-à-vis de l’enfant, la rééducation motrice et la prévention des complications orthopédiques. Vis-à-vis des parents un accompagnement psychologique et social est nécessaire, ainsi qu’une aide de proximité pour faciliter le nursing de ce bébé si désorientant.
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Mots clés : Infirmité motrice cérébrale versus paralysie cérébrale ; Capacités mentales ; Hémiplégie ; Diplégie de Little ; Athétose ; Motricité innée
Plan
¶ Introduction ¶ Signes cliniques neuromoteurs ou côté déficitaire de l’infirmité motrice cérébrale/infirmité motrice d’origine cérébrale Avant 1 an, s’agit-il d’un retard psychomoteur ou d’un déficit posturomoteur ? Signes neurologiques à la fin de la première année Moderniser l’examen ! Progrès Grands syndromes Diagnostic différentiel ¶ Recherche des potentiels de