Argumentation du choix de l'article :

Après avoir consulté différentes revues relatives au soin infirmier, le choix de mon article de recherche s'est orienté vers un article traitant de la masculinisation de la profession infirmière, de son évolution lente mais certaine qui s'accompagne de la refonte du diplôme d'état infirmier. Ce sujet m'a semblé intéressant car proche de mon vécu.

En effet, durant mes quinze années d'expérience professionnelle au sein du milieu hospitalier, j'ai exercé le métier d'aide-soignant dans plusieurs services et je me suis, dans la plupart des cas, retrouvé seul homme au milieu d'une population féminine soignante. Cela était le cas dans la majorité des services de soins de l'établissement tant pour la population infirmière qu'aide-soignante.

L'article est clair, bien structuré avec un vocabulaire accessible et argumenté par des données quantitatives qui permettent une analyse objective.
Résumé :

L'article de trois pages intitulé « Infirmière au masculin » est une enquête sur le terrain menée par Catherine FAYE, infirmière, tirée de la revue l'infirmière magazine n°264 d'Octobre 2010.
La méthode retenue par l'auteur est quantitative ; il s'est basé sur des données statistiques issues de diverses sources : le répertoire ADELI(1) de la DREES(2) datant de janvier 2010 ou l'atlas de la démographie médicale en France (janvier 2009).

Infirmier reste un métier majoritairement féminin : 87,4% au 1er janvier 2010. On assiste à une progression lente mais certaine de la part des hommes : +0,2% en 14 ans. On est encore loin de la barre des 30% qui précise le caractère plus féminin ou masculin d'une profession.

Inversement, les femmes s'orientent plus vers des études de médecine. Elles représentaient 39% des effectifs en 2009, soit une progression de 13,1% en 13 ans.
C'est donc plutôt par défaut que les hommes dérivent de « médecin » à « infirmier ».
Premier constat : la formation infirmière permet d'obtenir un emploi sûr, de