influence de la France sur l'espace Belge au 18e Siècle
La première occupation française de 1792-1793 est une période de trouble pour notre pays qui va changer 4 fois de souverains en 5 ans. Les Pays-Bas vont être intégrés à la France et vont suivre les soubresauts politiques du pays.
Après l’échec de la république des Etats Belgique unis, la désunion des Belges en exil est totale. Après la chute de la royauté en France, le 10 aout, Pierre Lebrun, qui a participé à la révolution liégeoise, devient le ministre des Affaires étrangères, poste qu’il occupe jusqu’au 21 juin 1793. Dumouriez obtient le commandement de l’armée du Nord. Fin octobre, il lance, de Valenciennes, son Manifeste au peuple belge. Le lendemain de son entrée à Mons, le 8 novembre, Dumouriez précise ses points de vue et insiste pour que la nouvelle organisation soit l’œuvre de représentants élus par l’ensemble de la nation. Après la victoire des troupes françaises sur l’armée autrichiennes à Jemappes, le 6 novembre, les soldats français imposent partout la convocation du peuple en assemblée chargées d’élire des représentants temporaires. Mais les résultats sont arrangés. Cependant, fin novembre, les représentants provisoires de Bruxelles envoient à la Convention, à Paris, une députation pour lui exprimer la reconnaissance du peuple belge et lui demander de ne signer aucun traité qui soit contraire à l’indépendance de la Belgique.
Mais la France ne respecte pas ses engagements. Le 15 décembre 1792, un décret révolutionnaire prescrit les mesures de conquête dans les pays occupés par les armées françaises. Il supprime, en Belgique, tous les magistrats civils et militaires, abolit les anciens impôts… en un mot, il y établit des institutions absolument semblables à celles de la France. Le 22 février, l’administration provisoire du pays de Liège conclut au vœu de la majorité des habitants de s’unir à la France. Du 1er au 11 mars, 26 villes et 346 communes belges sont officiellement rattachées à