Informatique
1- parce qu’il existe dans le milieu rural, d’autres types de capitalisation, droits, rentes…qui s’ajoutent à la base foncière. La colonne « déduction des servis ecclésiastiques ou feudaux » prévue dans la tabelle alphabétique ne fut que très rarement remplie car il était presque impossible aux estimateurs de connaître exactement tous ces « servis ». 2 - parce que le cadre paroissial est trop étroit pour recenser la fortune foncière des plus nantis alors qu’il tend à peu près, à circonscrire le cercle où le paysan investi.
L’ appropriation du territoire reflète la propriété foncière. Le cadastre sarde nous permet d’atteindre cette dernière sous l’angle de la superficie. Il est bien évident que si nous atteignons, par défaut sans doute, la majeure partie des médiocres patrimoines, nous sommes très loin de comptabiliser l’avoir foncier des plus grands propriétaires 2.
I ° - Le partage foncier.
La parcelle, unité de base du terroir, nous permet de mesurer l’emprise foncière des propriétaires pris collectivement 3.
1) La donne parcellaire.
Examinons les données collectées sur les cinq paroisses retenues : Lornay, Marcellaz,
Rumilly, Saint André, Sion. Les tableaux ci-après résument une information portant sur
15 092 parcelles réparties entre 1 226 propriétaires 4, soit en moyenne 12,31 parcelles par propriété.
Tableau n° 10 : Nombre de cotes et de parcelles par paroisses étudiées.
|Paroisses |Nombre de |Superficie |Nombre de |
| |cotes |(ha) |parcelles |
|Lornay |203