infractions bancaires
Du fait de leur dématérialisation, ces données sont plus facilement interceptées par les pirates, en vue d'en faire un usage frauduleux au détriment de leur véritable propriétaire.
Le piratage des données bancaires recouvre un large éventail de pratiques, dont seules certaines sont directement appréhendées par le code pénal; la plupart pouvant néanmoins être réprimées en application des articles 323-1 du code pénal, qui vise le fait de s'introduire frauduleusement dans un système automatisé des données.
Cas
Phishing
C'est la technique d'escroquerie la plus répandue sur le net. Il s'agit, pour les pirates, d'envoyer un très grand nombre de mails dans lesquels ils usent frauduleusement d'une fonction en vue d'obtenir directement, de la part du du destinataires, ses données bancaires. Par exemple, le mail passera pour être envoyé par une banque qui demande à ses clients de régler une facture par internet, en transmettant les identifiants de la carte.
Cette pratique est simple, il suffit aux escrocs de se procurer un stock de mails piratés, un logiciel capable d'envoyer une grande quantité de mails, un serveur puis une nouvelle page imitant celle de la banque, dont le nom est frauduleusement utilisé, afin que le destinataire s'y rende et y transmette ses données, lesquelles sont ensuite stockées par les pirates. Elle est aussi efficace puisqu'il suffit qu'une seule victime réponde en transmettant ses données pour que les fraudeurs aient accès à une importante quantité d'argent.
Keylogger
Il s'agit d'un logiciel virus capable d'enregistrer les touches tapées sur un clavier d'ordinateur en vue de leur transmission par le réseau internet 1.
Contrairement au