Chris Blacwell,

La légende raconte qu'un jour, sauvé d'une noyade certaine par de jeunes rastas jamaïcains, Chris Blackwell se fait la promesse qu'il aidera à promouvoir la culture de la jeunesse jamaïcaine.

1959, le jeune homme de 22 ans est un grand fan de jazz. C’est à cette période qu’il fonde le label Island Records avec ses 1000$ d’économies. Le nom du label viendrai de la nouvelle d’Alec Waugh, Island in the sun. Selon le Rock & Roll Hall of Fame qu'il a intégré en 2001, Blackwell est d'ailleurs "la personne qui a fait le plus pour la diffusion du reggae dans le monde". Un British blanc au sein des jamaïcains qui propage le message de tout un peuple. Il va notamment contribuer au succès de Bob Marley, Cat Stevens ou encore Grace Jones.

Son premier fait d'armes sera le morceau de Laurel Aitken, Little Sheila, qui se classera numéro un des hits jamaïcains en 1960. http://www.youtube.com/watch?v=FXX3jaQzCPg

Blackwell écoute, découvre, et va faire presser ses vinyles qu'il tente de vendre aux petits disquaires londoniens. De boutique en boutique, il tente de distribuer ces galettes dont la cire transpire les problèmes sociaux d'une petite île pauvre et perdue, chantées dans un style que le reste du monde ignore ou snobe encore.
En 1964 c’est la révélation. My Boy Lollipop de Millie Small, le premier tube ska international, se vendra à plus de six millions d’exemplaires. http://www.youtube.com/watch?v=ZCUcbRTB6Rs&feature=player_embedded Grace au succès de ce vinyle, Island Records grandit et deviendra l’un des plus gros labels indépendants.
En 1972, c’est l’affaire du siècle. La maison de disque signe the Wailers. Chris transformera le nom du groupe devant le charisme du leader, Bob Marley. Le premier opus édité par Island comprendra des morceaux comme Stir it up. La collaboration entre les deux hommes ne cessera qu'à la mort de la légende, en 1981.
Plus tard, Blackwell fonde Mango et déniche Third World, Burning Spear qui ne sont que deux