Instaurer l'alliance therapeutique De la responsabilité du clinicien
INSTAURER L'ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE Doris Vasconcellos-Bernstein
Martin Média | « Le Journal des psychologues »
2013/7 n° 310 | pages 25 à 28 ISSN 0752-501X
DOI 10.3917/jdp.310.0025
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2013-7-page-25.htm
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Le but n’est pas de surprendre et de violer l’intimité de l’espace mental, mais de créer les conditions de l’abandon des résistances pour rendre l’expression spontanée plus facile. Dans la situation thérapeutique, le professionnel doit créer les conditions psychologiques les plus favorables pour avoir accès à toute la gamme de manifestations psychiques du patient, depuis les plus pathologiques aux mieux intégrées. C’est pour cette raison qu’il va créer l’alliance thérapeutique « avec les composantes rationnelles et réalistes du Moi » (Freud, …afficher plus de contenu…

Si l’on tient compte de la présence invisible des fantasmes inconscients du pouvoir du clinicien que nous avons postulée, on se rend compte que la qualité de la relation est essentielle pour permettre la réalisation plus ou moins fructueuse du processus thérapeutique. L’infrastructure relationnelle établit les conditions de coopération qui vont rendre plus aisée l’expression du sujet. La coloration de cette infrastructure relationnelle dépend de l’habilité du clinicien qui détient la responsabilité professionnelle de conduire le processus. Sa compétence vient, en partie, de la qualité de son contre-transfert de base (Eiguer,
1991), c’est-à-dire de la motivation qui l’a conduit à