Introduction

Jean Monnet « rien est impossible sans les hommes, rien est durable sans les institutions, les institutions peuvent si elles sont bien construites accumulées et transmettre la sagesse des générations successives ».
Aujourd’hui le débat sur les institutions amènes à s’interroger sur le poids que conserve les états membres dans la construction européenne. Cette question se pose car cette construction n’a pas souhaité leur destruction (les états nations), au contraire l’affirmation progressive du conseil européen montre que la pratique du principe de subsidiarité fait voir la volonté des états qui composent l’union de continuer à exercer leurs prérogatives. Aujourd’hui, suite à la crise de 2011, ont vu leurs capacités remisent en cause et c’est posé le problème d’une gouvernance plus efficace au niveau européen.
L’expression de gouvernance est très souvent revenu dans le langage politique depuis au moins 2010 concernant les institutions européennes et ce terme très à la mode dans les entreprises peut se traduire par mieux gouverné.
Cependant, lorsqu’il prend un aspect plus politique, ce terme signifie qu’on ne souhaite pas un d’un gouvernement supra national mais que l’on voudrait renforcer des outils de régulation et de pilotage afin de coordonner les politiques financière et budgétaire de l’ensemble des états membres.
Pour répondre à cette nouvelle optique des institutions européennes, dès le mois de mars 2011, les différents chefs d’états ont réfléchis à une amélioration du système institutionnel européen et ont décidés de tentés la mise en place d’un pacte pour l’euro, c’est à dire que ce pacte pour euro doit permettre de renforcer la gouvernance économique de l’union européenne et surtout de sanctionner les pays qui ne respecteront pas le pacte de stabilité.
En janvier 2012, un accord a pu être mis en place et la signature finale de ce traité concernant le pacte de discipline budgétaire a pu être négocié et devra être signé depuis début