Toutes sociétés qui aspirent à la pacification a besoin d’être organisé nécessairement. C’est ainsi qu’Aristote, penseur de l’Antiquité, décrivait l’homme comme un animal social doté du logos (c’est à dire la raison) les hommes aspirent au progrès social en général. Cette prise de position n’est pas partagée pour d’autres penseurs tel que Thomas HOBBES qui estime que l’homme est un loup pour l’homme et est, par conséquent, amoureux de la guerre. Néanmoins, l’homme a peur de mourir et développe un instinct de conservation et va donc s’organiser pour faire la paix. L’instauration de la paix passe par la mise en place d’institutions.
Sur le plan international, l’exemple est l’organisation des Nations – Unis crée en 1945 par la charte de Saint Francisco.
Sur le plan national, il faut cité Jean Jacques ROUSSEAU qui a emprunté à HOBBES la théorie du contrat social. De celui - ci émerge la notion d’Etat qui est du reste la 1ère institution du point de vue de la sphère publique interne.
En définitive, les économistes ne peuvent pas méconnaître la logique des institutions puisque l’existence des institutions garantie la paix et il ne peut y avoir de confiance et de croissance économique sans société pacifiée.

I. APPROCHE TERMINOLOGIQUE

1) La notion d’institutions

Pour définir la notion d’institutions qui appartient aux champs disciplinaires du droit et de la science politique par extension, il faut évoquer un célèbre juriste français du nom de Maurice HAUVIOU. C’est à lui qu’on doit l’élaboration d’une théorie d’élaboration.
HAUVIOU s’est intéressé à la philosophie, la sociologie, l’économie, l’histoire et la biologie.
Dans le cadre des études qu’il a mené, il va centrer ses réflexions sur les hommes et la société. C’est ainsi que dans la théorie de l’institution de HAUVIOU, celle-ci est définie comme s’inscrivant dans la durée et traduisant la perpétration de choses.
L’institution est aussi le témoignage de la stabilité facteur de confiance, de