Insuffisance alimentaire
L’espace agricole français tend à diminuer au cours du 20ème siècle, puisque l’ensemble des terres cultivées passe de 34,633 millions d’ha en 1938 à 29,596 millions d’hectares en 2002, d’après le document 2.
Au sein même de l’espace rural lors de la dernière décennie du 20ème siècle, l’on à pu observer une baisse des espaces agricole qui perdent 720 000 hectares alors même que les espaces naturels en gagnent 289 000 et les espaces artificiels 451 000, et tout cela dans la seule période 1992-1999. Si l’on prend une région agricole comme le Limousin, de 1982 à 2001, les effectifs des actifs qui travaillent dans l’agriculture sont passé de 18/100 à 8,2/100 soit une baisse de prés de 10/100, tandis que le PIB de l’agriculture décroissait de l’ordre de 2,5/100 . Les trois données précédentes tendent à démontrer une baisse de la place et du rôle de l’agriculture dans l’espace rural français au cours du 20ème siècle, non seulement au profit des espaces artificiels mais aussi au profit des espaces naturels. Au point de vue économique l’agriculture emploie moins d’actifs mais génère un revenu qui n’est pas proportionnellement moindre, créant ainsi un enrichissement des agriculteurs. Qu’en est-il d’un point de vue de la richesse créée ? Et de l’autosuffisance alimentaire de la France ?
2/Caractérisez les relations entre les villes et les campagnes.
En France les villes restent largement dominantes au point de vue démographique. Les espaces à dominante urbaine possèdent 82/100 de la population, et ont augmenté de 5,6/100 de 1990 à 1999 tandis que les espaces ruraux ont perdu le même pourcentage et représente maintenant seulement 18/100 de la population. De la même façon, au point de vue territoriale les villes ou du moins les espaces artificiels ont gagnées 451 milliers d’hectares sur les campagnes. Dans les espaces à dominante urbaine, ce sont les couronnes