L’évaluation selon la pédagogie de l’intégration

Nous avons choisi de synthétiser le chapitre V de l’ouvrage de Xavier ROEGERS « L’école de l’évaluation ». Ce chapitre intitulé « le recours aux critères » (pages 171 à 236) est subdivisé lui-même en trois parties :

1. Les questions posées par l’évaluation d’une production complexe 2. La gestion des critères 3. L’élaboration d’une liste de critères relatifs à une compétence

Ce choix se justifie en ce sens que le critère est la clé de voute, comme le dit ROEGERS « la pierre angulaire » de l’évaluation de compétences.

Construire une épreuve d’évaluation revient à maitriser le niveau de l’information que l’on souhaite recueillir. Lorsqu’il s’agit d’une information dans le cadre de la maitrise d’une compétence, la situation permettant de recueillir la ou les informations doit appartenir à la famille de situation de la compétence.
Evaluer une production complexe en utilisant des critères n’est pas s’assurer de la mobilisation des acquis de l’apprenant (approche sommative) mais il s’agit de relever des informations relatives à différents critères qui sont les qualités attendues de la production.
En construisant le test d’évaluation, on doit cibler une information de qualité concernant chaque critère. On définit une évaluation criteriée comme une recherche de signes qui permettent d’affirmer qu’un critère est maitrisé de manière courante (l’élève peut se tromper parfois) pour des raisons psychologiques, physiques dues à la fatigue ,au stress ou au manque de confiance en soi . Dans cette perspective, il faudrait multiplier les occasions pour lui afin de vérifier la maitrise des différents critères.
Mais du côté des correcteurs, on remarque qu’ils n’ont pas la même sensibilité ni la même interprétation des critères, ce qui nous met face à deux catégories de correcteurs : sévères ou généreux. En outre on accorde une importance très différente à chaque critère ce qui fait de l’opération de