Interet du facteur vii recombinant dans les hémorragie de la délivrance?
C.Chapuis a, FX. Koch a, J.Brun b, J.Godart a,
a service mobile d’urgence et de réanimation, CHU, 38043 Grenoble cedex, France ;
b service de réanimation chirurgicale, CHU, 38043 Grenoble cedex, France ;
Introduction
L’hémorragie de la délivrance( HD) est de loin la première cause de mortalité maternelle en France. On considère qu’elle est majeure si le saignement dépasse 1000ml.
Le traitement des HD comporte plusieurs volets : celui de la réanimation du choc hémorragique, celui de la lutte contre l’atonie utérine principale étiologie des HD.
Ces traitements maîtrisent environ 90 % de ces hémorragies. Lors HD réfractaires des techniques chirurgicales ( ligatures bilatérale des artères utérines, ligature des artères hypogastriques, ligature étagée de l’utérus) ou une technique par embolisation artérielle sélective sont envisageables. Parfois encore , il y a nécessité de proposé à la parturiente une hystérectomie d’hémostase mais cela concerne moins de 1% des HD graves.
Enfin, dans de très rare cas, tous ces traitements, pour des raisons de non accessibilité des techniques ou d’inefficacité, sont des échecs. Les équipes de prise en charge se trouvent alors en difficulté. Un médicament hémostatique d’ultime recours, le rFVIIa ( Novoseven®, Novo Nordisk, Bagsvaerd, Danemark ) permettra de sortir de cette impasse.
Nous présentons le cas d’une parturiente de 46 ans troisième pare, victime d’une hémorragie de la délivrance cataclysmique conduisant à un arrêt cardio-respiratoire pour laquelle tous les traitements médicaux et chirurgicaux ont été inefficaces.
Les critères absolus de transportabilité ou de non transportabilité de telle patiente n’étant pas connus , l’équipe du SAMU et celle de réanimation chirurgicale ont fait le choix de réaliser le transport après introduction d’un