Intergration europeenne et politiques economiques et sociales
Introduction
Nous avons vu, dans le chapitre précédent, comment la mondialisation s'est développée. En particulier, la création d'Unions régionales a favorisé le développement des échanges au sein d'une zone.
Vous vous souvenez sans doute aussi que ce libre échange est censé apporter un surcroît de croissance économique. C'est pour cela que des Unions régionales ont vu le jour, comme la CEE devenue Union
Européenne mais aussi comme d'autres Unions régionales comme l'ALENA qui regroupe le Canada, les
Etats-Unis et le Mexique), le MERCOSUR en Amérique Latine ou l'ASEAN en Asie.. Vous n'avez pas oublié aussi que le libre échange s'est épanoui dans le cadre du GATT puis de l'OMC dans lesquelles les négociations se déroulent entre Etats. Et, si un principe bien connu veut que l'union fait la force, cela peut être vrai aussi dans les négociations économiques internationales. On peut en effet penser que lorsque des pays se regroupent pour négocier, ils auront plus d'influence si ensembles ils représentent une part plus importante du commerce internationale, des IDE, etc. C'est aussi un des aspects qui peut expliquer l'intégration poussée de l'Union européenne.
Cependant, l'Union européenne n'a pas été construite uniquement pour des raisons économiques et les raisons économiques ne se résument pas aux bienfaits supposés du libre échange et de la spécialisation internationale. S'il est vrai comme le dit Montesquieu que « partout où il y a du commerce, il y a des moeurs douces », l'objectif de paix entre les Nations européennes, car c'était cela l'objectif fondamental des « pères de l'Europe », pouvaient passer par des échanges plus libres pour rapprocher les peuples.
Mais il faut préciser que la construction européenne s'est faite aussi par une coopération entre Etats dans des domaines d'activité clés à l'époque (énergie : charbon ; agriculture ; etc.)