Internationalisation
Partant de ce constat, Porter (1986) propose une typologie permettant de repérer les grandes logiques d’action des entreprises à l’échelle internationale. Il identifie, à partir du degré de coordination et de la configuration géographique des activités, quatre options possibles : la stratégie fondée sur l’exportation, la stratégie centrée sur les marchés nationaux, la stratégie de forte coordination entre les filiales et la stratégie globale simple. Perlmutter (1969), quant à lui, avance une typologie bien connue sur les modes organisationnels établis entre maisons mères et filiales.Trois profils mana-gériaux (ethnocentrisme, polycentrisme et géocentrisme) sont ainsi identifiés pour traduire la diversité des principes de gestion adoptés par les entreprises travaillant à l’échelle internationale.
Les travaux de ces deux auteurs, qui abordent sous des angles différents une même réalité, sont présentés comme des recherches quasi similaires et non comme des recherches complémentaires (Bartlett et Ghoshal, 1989 ; Malnight, 1995…). Nous pensons, cependant, que leur rapprochement peut enrichir la réflexion sur l’apparie-ment des logiques stratégiques et organisationnelles dans un contexte mondialisé.1
Pour justifier ces propos, nous tenterons, dans un premier temps, d’associer les travaux revisités de Porter et Perlmutter. Nous développerons, ensuite, un modèle composite facilitant l’étude des stratégies