Internet constitue de nos jours une vaste bibliothèque virtuelle qui contient des millions de documents, et par conséquent autant d'informations accessibles. Cette accessibilité quasi instantanée constitue l'un des principaux atouts d'Internet. De plus, certaines tâches qui découlent de son utilisation, telle que celles d'évaluer la qualité d'un lien ou d'ajuster les formats renforcent certaines fonctions de notre cerveau liées à notre capacité d'évaluer rapidement des données.
Le cerveau humain a la capacité de créer des souvenirs de manière instantanée. En effet, lorsqu'il reçoit une information, il la conserve pendant un court moment dans les mémoires dites "sensorielles" qui correspondent a l'emmagasinement de données venant de nos organes sensorielles (vue, ouïe...). Il va ensuite traiter les données qui s'y rapportent dans la mémoire à court terme (la mémoire de travail). Ce type de mémoire va alors conserver quelques minutes des informations, soit le temps de les effacer, soit pour en exploiter certaines instantanément, ou enfin pour en emmagasiner durablement d'autres, en les transformant, dans la mémoire a long terme.
La mémoire a court terme est restreinte et peut être saturée puisqu' elle ne peut retenir qu'un nombre limité d'éléments. En ce sens, les milliers d'informations délivrées par Internet peuvent être un inconvénient puisqu'à certains moments, il peut se créer une saturation et y avoir une confusion dans le processus d'encodage et de traitement des éléments dans la mémoire a court terme.
Les informations qui perdurent sont alors enregistrées selon leur nature dans la mémoire épisodique ou dans la mémoire sémantique.
La mémoire épisodique est considérée comme une mémoire autobiographique et regroupe les événements d'une vie. Elle est liée aux émotions ressenties par une personne. De ce fait, le côté très froid du media Internet n'est pas propice à toucher cette mémoire. L'information n'y est donc emmagasinée que si elle