Interview alphonse daudet
J’écris principalement à partir de mes chroniques, de notes et d’impressions, qui regroupées peuvent former un livre. J’écris également des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, ces livres décrivent le comportement et les conduites des hommes dans la vie quotidienne.
2) En 1861, vous avez eu la chance de devenir le secrétaire du duc de Morny (Demi-frère de Napoléon III, président du corps législatif) sa mort en 1865 vous a-t-elle influencée dans vos écrits ?
Oui, c’est d’ailleurs cet évènement qui m’a incité à écrire d’autant plus. Non seulement comme chroniqueur mais aussi comme romancier.
3) La faillite de votre père avec son commerce de soierie vous a-t-elle fait avancer dans votre carrière d’écrivain ?
On peut dire que oui car, j’ai dû renoncer à passer mon baccalauréat et faire des études au lycée Ampère de Lyon. J’étais bon élève mais ne travaillais pas et donc étais humilié par cette phrase : « Eh, vous le petit chose… » Qui m’a inspirée pour ce qui est de la partie autobiographique de mon premier vrai roman.
4) Quels types de littératures avez-vous écrits ?
J’écris des contes, des chroniques, des recueilles de poésies et aussi plusieurs pièces de théâtre.
5) Votre dernier livre est « La Doulou ». Que racontez-vous dans cet ouvrage ?
C’est un peu comme mon journal intime depuis que j’ai eu les premiers symptômes de la syphilis. Doulou veut dire en fait douleur en provençal.
J’y parle de ma douleur et de mes cures pour vaincre cette maladie. 6) Est-ce que votre recueil de poésies « Les amoureuses » vous a beaucoup aidé ? Si oui, en quoi ?
Les poèmes s’y trouvant ont séduit l’impératrice Eugénie ce qui m’a permis de devenir le secrétaire du duc de Morny. Ce qui m’a permis d’être à l’abris de tout soucis