Interview Stéphane Emin
Interview du 12 mai 2015 de Stéphane EMIN, directeur du Centre d'animation Pôle Simon Lefranc (Paris IVe)
Présentation :
Après des études universitaire de sociologie et d'ethnologie, Stéphane EMIN entrepend un DESS en sociologie appliquée au développement local. Cela l'amène notamment à travailler sur les questions que peuvent se poser les associations sur la manière de développer un territoire et des projets en fonction de diverses thématiques. Celle sur laquelle il se penche plus particulièrement est tourne autour de la culture et du patrimoine. Il participe, pour son stage de fin d'études, à l'élaboration d'une cinémathèque dans les pays de Savoie, en travaillant avec d'anciens directeurs de MJC. C'est ainsi qu'il rencontre le monde des MJC et de l'éducation populaire. Ce projet lui permet de s'intéresser de plus près à la politique des collectivités et d'appliquer ce qu'il avait appris auparavant grâce, entre autres, aux animations citoyennes. Lorsqu'il se met ensuite à la recherche d'un emploi, il arrive tout de suite en Ile-de-France à la Fédération Régionale des MJC. Il occupe différents postes avant d'acquérir celui de directeur du Pôle Simon Lefranc en 2010.
En quoi le fait de proposer des activités culturelles et artistiques diverses reflète-t-il vos valeurs en tant que MJC ?
D'abord, qu'est-ce qu'une MJC ? C'est un équipement de proximité, un projet associatif et plus globalement un projet d'éducation populaire. C'est un lieu dans lequel on propose un certain nombre d'activités différentes de manière régulière. C'est le cas d'ici au Pôle Simon Lefranc. Qu'est ce qui fait la singularité des MJC ? C'est un projet associatif fort avec une forte implication des usagers et des animateurs techniciens. L'activité en elle-même est certes importante et les animateurs qui la conduisent doivent bien sûr être qualifiés dans leur disciplines respectives, mais ce qui importe avant tout chose c'est le fait d'évoluer dans des pédagogies communes