La « télé-réalité » fait aujourd’hui partie intégrante de notre société : elle semble être partout et se décline sous plusieurs formes. Ainsi, nous pouvons distinguer les émissions qui fonctionnent sur l’affrontement de caractères et de personnalités en société (Loft Story, Nice People), de celles qui reposent plutôt sur des processus de formation et d’apprentissage (Star Académy, A la recherche de la nouvelle Star) ou sur un processus de transformation physique et psychique de l’individu (The Swan, Queer). Nous pouvons encore relever les émissions fondées sur les principes de survie en situation d’aventure comme Koh Lanta ou Fear Factor. Depuis le concept du Loft lancé en 2001, la « télé-réalité » ne cesse de prendre de l’ampleur et de se développer au niveau des programmations des émissions. Elle suscite à la fois un engouement et une inquiétude voire une relative incompréhension pour certains. J’ai décidé de travailler sur la « télé-réalité » dès l’été dernier suite à la lecture d’un ouvrage de Geneviève Petit intitulé La Face cachée de la Star Ac’. Ce livre a piqué ma curiosité et j’ai eu envie de comprendre ce qui se cachait derrière ce type d’émissions, d’en saisir les enjeux et d’identifier l’ADN de cette « télé-réalité ». Mon travail s’inscrit plutôt dans une dimension sociologique dans la mesure où c’est un domaine qui m’intéresse beaucoup et qui se prêtait bien à mon travail. De nombreux ouvrages sont parus depuis la fin de l’année dernière sur la « télé-réalité » : c’est dire si ce sujet intrigue encore aujourd’hui un bon nombre de personnes. J’ai décidé pour ma part de me pencher sur les émissions de Super Nanny et On a échangé nos mamans, considérées par M6 comme les « magazines de la vie ». Le fait qu’on ait pour l’instant très peu parlé des mécanismes qui sous-tendaient ce genre d’émission a constitué une de mes principales motivations. Par ailleurs, ayant plutôt souvent travaillé sur le média de la presse écrite, j’ai voulu ici me pencher sur