Intro aux institutions de la veme republique
L’un des grands apports de la Vème République est la rationalisation du parlementarisme : rapport équilibré entre les pouvoirs. La Constitution de la Vème République établie un régime parlementaire et dans le même temps va rétablir un exécutif bicéphale.
Les débuts du régime est marqué de l’empreinte de De Gaulle et ce régime va évoluer vers une forme de présidentialisme et qui consacre un abaissement du Parlement. En 1962, il y a instauration du président au suffrage universel direct ce qui a pour conséquence que le président devient la « clé de voûte » des Institutions (Michel Debré). Dans les faits, les expériences de cohabitation vont démentir la tendance présidentialiste avec en 1986-1988 Mitterrand - Chirac, 1993-1995 Mitterrand – Balladur et 1997-2002 Chirac – Jospin. Cette prééminence du président s’exerce sur le Premier Ministre mais également sur L’Assemblée Nationale. Dans le fonctionnement normal du régime, le fait majoritaire (majorité qui se dégage au Parlement) permet d’envoyer à l’Assemblée Nationale des majorités fidèles au chef de l’Etat. En période de cohabitation entre un Président et une majorité opposée la souplesse de la Constitution actuelle va quand même permettre aux Institutions de fonctionner. Dans ce cas de figure on assiste à un déplacement du centre de gravité du pouvoir de l’Elisée vers Matignon et l’homme fort n’est plus le Président mais le Premier Ministre.
Cette Constitution n’a pas fait unanimité au début, elle a été contestée notamment par des hommes de la gauche modéré, comme Mitterrand par exemple ou encore Pierre Mendés-France. La critique essentielle était alors que la Constitution est faite par, et pour, De Gaulle et ne pourrai donc survivre. Mais elle a fonctionné et résisté : en