INTRO CONCLU
Le 27 Janvier 2015, nous fêtions la libération du camps d'extermination et de concentration d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne. En effet il y a 70 ans de cela, les troupes soviétiques atteignaient le camps, libérant quelques 7000 détenus qui y avait survécus. A l'occasion de cet événement, nous traiterons la question de l'art pendant la guerre, et de l'apparition de nouveau genre qui ont suivi. Car en effet ce conflit majeur du XX° siècle a bouleversé l’éthique de l'époque. La fin de la guerre fait prendre conscience des conséquences désastreuses, influençant toute une génération artistique. Les artistes ressentent le besoin de s'exprimer. Ils ne reconnaissent plus le monde. Il faut oublier, et reconstruire. Les peintres se disent dadaïstes, les écrivent surréalistes, et la musique se contemporalise. Mais l'art qui fut probablement le plus bouleversé, rompant les codes classiques des siècles précédents, fut le théâtre.
Cet art pluridisciplinaire, subit de large contestations dans sa recherche pour exprimer le réel de l'époque. Plusieurs années plus tard on classifiera ce genre « d'absurde ».
L’absurdité des situations mais également la destruction du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Le théâtre de l’absurde est un terme formulé pour la première fois par l’écrivain Martin Esslin pour désigner une direction théâtrale importante du XXe siècle, et pour classer les œuvres de certains auteurs dramatiques des années 1950, principalement en France, qui rompaient avec les concepts traditionnels du théâtre occidental . Rendu célèbre par Ionesco avec La cantatrice chauve (1951) et Rhinocéros (1959) ainsi que par Samuel Beckett avec En attendant Godot (1952), le théâtre de l’absurde tend a éliminer tout déterminisme logique : un système philosophique selon lequel les événements sont déterminés par des précédents, suivent une loi de causes a effet. Nous verrons donc en quoi le théâtre donne-t-il à voir une