Il n’existe pas de définition de victime dans le code de procédure pénal, mais seulement celle de l’action civile qui ne peut être exercé que par la personne ayant « personnellement souffert du dommage causé par l’infraction ». La victime est une notion évolution évolutive qui désigne à la fin du XVème siècle « une créature vivante offerte en sacrifice aux Dieux », pour être ensuite considérée au XVIIème siècle comme « une personne qui subit la haine, les tourments, les préjudices de quelqu’un », et enfin au XIXème siècle être définit comme « une personne arbitrairement condamnée à mort. » Par extension, la victime est nécessairement la victime de quelque chose ou de quelqu’un, c’est « une personne qui souffre des agissements d’autrui ou de choses d’événements néfastes. » On précise que ce terme est issu du latin victima est se rapporte à « celui qui subit personnellement un préjudice par opposition à celui qui le cause ». La victime serait donc à envisager dans le processus pénal par rapport à autrui. Durant des décennies autour du XIVe siècle, l’absence de la victime dans le droit pénal laissait place à un duel entre le « Parquet et le Délinquant ». Cette absence témoigne l’apparition de cette nouvelle notion dans le Code de procédure pénale par une loi du 17 juillet 1970. Ce n’est donc que depuis une quarantaine d’années qu’il est reconnu des droits aux victimes en matière d’indemnisation puis en soutient psychologique. Aujourd’hui, la victime est une personne non négligeable, considérée comme un acteur dans le procès pénal, en plus du Ministère Public et du délinquant. Toute victime a le droit à la justice, ses droits doivent être garantis et respectés. La loi du 15 juin 2000 a renforcé le droit des victimes en précisant que « l’autorité judiciaire veille à l’information et à la garantie des droits des victimes au cours de toute procédure pénale. »
La procédure pénale est l’ensemble des règles organisant le jugement par les tribunaux des litiges nés entre