Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
Dans son texte, Claude Bernard nous affirme que « l‘expérimentateur doit douter de son sentiment », et de ce fait doit remettre en cause ses idées de départ pour en contrôler la valeur. Dès lors on se réfère au critérium expérimental.
L’expérimentation selon Claude Bernard ne peut se faire par une simple observation immédiate mais de façon dirigée par une théorie ou une hypothèse. Les faits seuls ne peuvent tout démontrer, ils doivent selon l’auteur être « accepté » par la raison. C’est pour cela que ce texte juge qu’il est nécessaire d’expérimenter avec sa raison et non se référer de façon exclusive aux faits aussi réels et absolus soient-ils.
De ce texte, nous aborderons l’importance et la nécessité de la raison dans l’expérimentation.
Pour l’homme un fait traduit la réalité des choses, il irait donc à l’encontre de la morale s’il réfutait cette réalité qui se montre à lui. La théorie selon laquelle les faits jugent les idées et nous apportent l’expérience est néanmoins remise en cause par l’auteur.
« Un fait n’est rien par lui-même, il ne vaut que par l’idée qui s’y rattache ou par la preuve qu’il fournit », c’est en affirmant cela que Claude Bernard nous explique que les faits seuls ne peuvent être le seul critère de l’expérimentation. Les faits ne peuvent par eux-mêmes nous expliquer la nature des choses, bien qu’ils nous apportent l’expérience de celles-ci. On pourrait alors penser que les faits s’imposent à nous de façon naturelle et qu’il n’est pas nécessaire de s’y opposer.
C’est dans l’idée que l’on a d’un fait, que celui-ci nous nous apporte l’expérience. Si j’observe une figure géométrique, celle-ci bien que réelle ne me donnera aucun argument sur son exactitude. Il faudra donc que je la démontre pour me prouver qu’elle est vraie. Il est donc normal de ne pas se soumettre aux faits de manière « entière et exclusive ».
En mathématiques, chaque loi ou