Introduction-conclusion de commentaire composé sur le monologue final (fin acte iii) de bérenger dans rhinocéros de ionesco
Introduction :
Rhinocéros est une œuvre d’Eugène Ionesco publiée en 1959 représentative du théâtre de l’absurde tout comme la Cantatrice Chauve. Elle met en scène une épidémie étrange nommée Rhinocérite qui métamorphose des habitants d’un village en Rhinocéros. La fulgurante propagation de cette épidémie est interprétée comme représentative de la montée du totalitarisme en Europe avant et pendant la deuxième guerre mondiale. Au début de la pièce, les habitants sont étonnés et effrayés par les rhinocéros. Puis ils ont tous fini par en devenir, qu’ils soient intellectuels (Dudard, Logicien), contestataires (Jean) ou même la petite amie de Bérenger. Bérenger nous apparaît alcoolique et influençable au début de la pièce, mais il résiste et est le dernier homme non atteint de la Rhinocérite. Lors du dénouement, Bérenger commence par s’isoler, puis s’interroge. Il est partagé entre résistance et tentation. Le dénouement s’arrête là. En quoi est-il original ? Nous commencerons par parler de la solitude de Bérenger, ensuite, nous parlerons de sa tentation de métamorphose et pour finir nous nous demanderons si Bérenger peut être considéré comme un héros ou un antihéros.
Conclusion :
La solitude de Bérenger lui fait émettre un monologue tragique et absurde. Tragique car Bérenger se trouve seul, la solitude lui pèse et il a perdu sa petite amie. L’absurdité du monologue est bien caractéristique du théâtre de l’absurde. Mais c’est bel est bien l’interprétation de celui ci qui importe. La force de résistance de Bérenger a des limites ce qui fait de lui un héros médiocre. Ceci dans le but de justement ne pas en faire un véritable héros, mais un humain qui a des doutes et