L’homme prend de plus en plus conscience de l’impact qu’a son activité sur l’environnement : pollution, disparition d’espèces… Pour préserver les ressources maritimes, il est par exemple interdit de pêcher certaines espèces de poissons. Pour protéger les fonds marins, les autorisations pour forer des puits de pétrole seront maintenant plus strictes.
Ces politiques sont conformes avec les principes du développement durable, c'est-à-dire un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. En 1972, le rapport Meadows avance que la croissance trop forte de l’économie va aboutir au non-renouvellement des ressources naturelles et à l’atteinte des limites productives de la planète.
Mais les politiques de développement durable limitent notre utilisation des ressources à partir desquelles nous produisons. Or, cela risque de freiner la croissance économique, c'est-à-dire la croissance des richesses produites, que l’on, mesure par le Produit Intérieur Brut, ce que préconisait le rapport Meadows
Si peut donc se demander quels sont les effets des politiques de développement durable sur la croissance économique, on peut aussi se poser la question de savoir si pour mener des politiques de développement durable, il est nécessaire ou pas d’avoir un certain niveau de croissance.
Pour répondre à ces interrogations, il faut étudier, dans un premier temps, les effets des politiques de développement durable.

Face à l'urgence et à la nécessité d'agir, la deuxième tendance manifeste est la lenteur de la mise en place d'actions internationales. L'indicateur le plus connu pour se préoccuper d'un plus grand nombre des objectifs de la croissance et du développement est l'IDH (indicateur, ou indice, de développement humain).

L'IDH est intéressant mais n'est pas réellement un indicateur du développement durable mais plutôt seulement du développement. On voit bien qu'un grand nombre d'indicateurs