Introduction du livre mythes, mémoire et mensonges. l'intelligentsia du québec et la tentation fasciste 1939-1960 par esther delisle
MYTHES, MÉMOIRE ET MENSONGES
L’intelligentsia du Québec et la tentation fasciste
1939-1960
Traduit par Madeleine Hébert
ROBERT DAVIES MULTIMÉDIA
À A.L., avec affection et tendresse
Remerciements
Je tiens à remercier le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada de m’avoir accordé une bourse de recherche postdoctorale qui m’a permis de mener à bien ce livre. Je veux remercier en particulier le professeur John Hellman, avec qui j’ai eu le privilège de collaborer durant mon stage au département d’histoire de l’Université McGill. Ses critiques sans complaisance, son érudition, son inlassable curiosité et sa ténacité à défendre des idées impopulaires en font un historien à la fois aguerri et original. Je veux le remercier aussi de m’avoir donné l’occasion d’animer avec lui un séminaire d’histoire comparée. La liberté d’expression et le ton vif des échanges qui ont caractérisé ce séminaire en ont fait un laboratoire de recherche idéal. Je remercie également la Fondation Raymond Garneau de m’avoir accordé une bourse qui m’a permis de terminer la rédaction de ce livre. Les aléas de la recherche, comme ceux de la vie dont ils font partie, réservent quelques bonnes surprises. Je remercie ainsi Jean-François Garneau de son amitié, de son intérêt passionné pour mon travail et de ses judicieuses suggestions pour de futures recherches. Tous mes remerciements vont aussi à Ramsay Cook pour avoir lu chacun des essais de ce livre et leur avoir trouvé quelque mérite, et à Chris Heppner pour avoir considérablement amélioré la qualité de la langue anglaise que je manie avec une gaucherie certaine. Toute ma gratitude va à M. René Aubé et à Me François Morin, pour leurs démarches qui m’ont épargné beaucoup de peine et de temps.
Introduction
L’histoire récente du Québec ressemble à une tragicomédie : les manifestations de la mémoire réprimée y sont souvent comiques alors que le passé que l’on s’efforce de nier, lui, est tragique.