Introduction et conclusion d'un commentaire composé à partir de l'enfant, les orientales, victor hugo
Les auteurs romantiques ont souvent été révoltés par les injustices de leur époques. C'est pour cela que certains d'entre eux n'ont pas hésité à s'engager avec véhémence et conviction, comme ce fut le cas de Victor Hugo. En effet en composant Les Orientales, en 1829, l'écrivain entend bien dénoncer l'occupation violente de la Grèce par les Turcs. C'est justement le sujet de L'Enfant, poème constitué de six sizains batîs sur une alternance d'alexandrins et d'octosyllabes. Ce texte pathétique et polémique met en scène un jeune garçon qui vient d'échapper à un massacre. Afin de mieux cerner toute la peine et le dégoût qui habitent ce texte, nous montrerons comment la description du cadre dénonce avec force les ravages de la guerre, puis nous verrons que le discours du poète, destiné à consoler l'enfant, se solde par un échec tant la violence ont anéanti toute trace d'innoncence et d'insouciance chez le jeune grec.
- Conclusion:
Le peinture de l'île dévastée se construit sur un crescendo fort: Victor Hugo montre ainsi que les conflits ne dévastent pas seulement les paysages, les villes, les maisons, mais surtout ravagent les êtres tout autant dans leur chair que dans leur âme. Cette idée est soulignée avec puissance à travers les tentatives inuitles d'un poète qui essaie de réconforter une jeune victime; tentatives violemment superflus puisqu'elles ne reçoivent qu'une seule réponse: la haine. C'est donc sur le cycle irréversible de la vengeance que ce conclut ce poème résolument pessimiste.Néanmoins le découragement et le désespoir ne doivent pas gagner le lecteur. La noirceur de cette fin, dans l'esprit de Hugo, ne sert qu'à réveiller les consciences; il s'agit d'une sorte d'appel aux hommes de bonne volonté qui, par leur action, peuvent stopper les massacres. En tous cas ce texte pose le problème du rapport entre le réel et la littérature: est-ce que cette dernière peut agir sur la vie ? peut-elle la modifier ? peut-elle " changer la vie ",