Introduction historique au droit
Définition du droit : Pas de définition possible, sa racine recte : désigne ce qui est droit, cela peut ramener à l’idée de règle, mais cette définition n’est pas forcément pertinente. Sa racine romaine jus, ramène à l’idée de justice. Ces deux racines ne suffisent pas à constituer une base pour établir une définition du droit. La plupart des historiens du droit, s’accordent pour dire qu’il n’y a pas de définition du droit.
Finalité, But du droit : Ces deux racines, recte et jus, évoquent une idée de règles, le droit dicte la droite conduite, cependant l’idée de règle ne suffit pas à elle seule à expliquer le droit. La première finalité du droit, c’est la justice. Les romains disaient que le droit était l’art du bon et du juste, c’est un savoir-faire pratique. « Ars boni et aequi ». Aequi = équité. Les grecs avaient distingués dans l’Antiquité la loi positive (règle édictée par l’autorité) et la justice. Soit l’autorité qui fait la loi positive est juste et applique une loi juste, une loi positive n’est pas forcément juste. Loi positive et loi subjectif. Le droit est une réalité complexe.
Origine du droit : La sociologie, la psychologie nous permet de dire que dès qu’il y a eu société : « ubi societas ibi jus » « Où il y a une société, il y a le droit ». Le droit a toujours existé, même de manière primitive. D’un point de vue archéologique, nous pouvons déterminer des traces écrites de droit, dès l’invention de l’écriture, en -5000, en Mésopotamie. Le code Hammourabi, c’est un roi mésopotamien, il a fait le premier code connu important en -1750, il est au Louvres. Ce code a été réalisé sur ordre de ce roi, et il contient des dispositions étendues et bien ordonnées, relatives notamment à l’organisation de la procédure et règles judiciaires, droit pénal, éléments sur le droit des biens, mariage, famille, successions et les contrats : code complet, très élaboré.
Périodes : Histoire de la formation des sources du droit. -753 –