Euripide, dramaturge tragique grec disait que « La coutume est plus sure que la loi ». La coutume représente en Droit interne une véritable source du droit, il s’agit d’un sentiment unanime partagé par la doctrine qui ne peut nier ses fondements et son obligatorité. En effet dans la société moyennâgeuse, ce sont les coutumes qui étaient la principale source du droit. C'est donc pour cela que l'on peut trouver qu'une coutume apparaît comme plus légitime que la loi car elle s'adapte, se forme et se moule directement dans et par la société, celle-ci semble alors plus à même de l'accepter. La loi, elle, ne vient pas directement du peuple, c'est pourtant celle-ci qui a pris la place de la coutume et c'est beaucoup développé depuis ses prémices avec la naissance de celle que l'on nomme loi salique.

La loi salique était à l’origine une règle, une loi franc salienne pour les francs dit « saliens » qui portait sur beaucoup de domaine différents, que ce soit au niveau des échanges entre marchands, des mœurs ou des guerres et combats. Elle permettait de fixer des lois communes dans un but d'unification de la justice, chaque région du royaume ayant ses propres coutumes et règles fixées. Elle était une alternative a ce que l'on appelait la coutume, principale source de droit à l'époque. Puis elle a beaucoup évolué au cours du temps, jusqu'à devenir au 14eme siècle une seule partie de la loi, celle qui exprimait que seul un fils et non une fille pouvait hériter de son père.

Cette loi fût appliquée et mise en place dans les prémices d'un nouveau Royaume, le Royaume Franc. Nous sommes alors entre le milieu du IVème siècle et le Vième siècle. A cette époque, Clovis, un des premiers rois de la dynastie mérovingienne, dynastie éponyme de son grand-père, Mérovée, veut mettre en place une loi qui servirait de base commune à tous le Royaume. En effet, celui-ci est à ce moment là dans un esprit de conquête et d'agrandissement du territoire, et il lui faut fixer des règles pour