Introduction lv221
Au sein d’une même espèce, nous pouvons souvent observer des interactions écologiques entre individus qui peuvent parfois avoir un impact négatif sur les deux partenaires ; nous parlons alors de compétition intra-spécifique. Ce phénomène est d’ailleurs observé chez le pois de senteur. En effet, nous constatons que suivant la densité de plantes dans un espace donné, c’est-à-dire le nombre d’individu par unité de surface, il y a des différences au niveau de la survie mais aussi de la taille des organismes. Ces paramètres constituent des traits d’histoire de vie et ont un impact direct sur la valeur sélective de l’individu. Ainsi cela amène à étudier dans quelle mesure la densité va avoir un effet sur des traits d’histoire de vie .Pour cela, nous allons réaliser des traitements qui comprendront notamment l’intervention de vers de terre qui permettent de moduler cette interaction (ils apportent du dioxyde de carbone ,de l’eau, de l’azote…en construisant des galeries dans le sol).En effet, les pois de senteur vivent dans une communauté et cette espèce ingénieur qui minéralise et aère le sol peut jouer un rôle, à déterminer, dans cette compétition intra-spécifique.
Pour répondre à cette problématique, nous utilisons la méthode hypothético-déductive. Nous émettons donc des hypothèses à tester qui sont, d’une part, qu’il y a un effet de la densité sur les plantes et, d’autre part, que les vers de terre compensent les effets négatifs de la compétition intra-spécifique. Nous pouvons émettre des prédictions qui seront validées ou non par nos traitements. Tout d’abord, nous supposons que plus la densité de pois de senteur est grande, plus la survie est faible car il y a un épuisement des ressources et un espace plus limité pour se développer. Ensuite, nous pensons que la présence de vers de terre contrebalance les impacts négatifs de la