Clément Marot publie l’Adolescence Clémentine entre 1532-1538, donc dans la première partie de la renaissance sous François I. Ce titre indique d’emblé au lecteur le tour plaisant que le poète compte donner à son œuvre poétique puisqu’à cette époque on est adolescent jusqu’à 30 ans.
Dans le discours préfacier de l’œuvre, il explique au lecteur :
« Ce sont œuvre de jeunesse, ce sont coups d’essaies : Ce n’est qu’en effet autre chose qu’un petit jardin que je vous ai cultivé, que j’ai pu recouvrir d’arbre, d’herbe et de mon printemps (…) pour ce qu’arbre nouveau nous produise trop grande saveur » par cette déclaration il veut faire preuve d’humilité, cependant il montre un certain art de la variété en composant des églogues, des élégies (plaintes), des rondeaux, de chant royaux mais aussi la section de 11 épitres. F.E place en 6eme position « Petite Epitre au Roi » qui est une lettre de requête en vers que le poète adresse au roi de France, François 1er afin dit-il au vers 26 : « De connaitre quel bien par rime on a » (= difficile condition d’existence) On a donc à faire à une lettre qui a un caractère d’authenticité dans la mesure où elle relève une part biographique de l’auteur, mais elle conjugue authenticité et littérarité. Faut-il aborder cette lettre comme un document qui pourrait servir a la connaissance ou bien faut-il se désintéresser des référence biographique croire que le jeu poétique est étranger a la biographie qu’est Clément Marot.
Dans un premier temps nous observerons en quoi nous avons a faire a une lettre de requête authentique d’un poète de la renaissance en vu d’être :
« Coucher dans les états du roi »
Nous observerons dans un deuxième temps la question de la naïveté qu’il revendique et l’entreprise de séduction du roi à l’œuvre dans l’épitre.

Quels enjeux avons-nous dans l’introduction ?
- le ton plaisant
- la rhétorique de persuasion
- la part d’authenticité, dans la