Introduction sur l'étude des comités d'hygiène et de sécurité au sénégal
En conséquence, chaque personne, quelque soit le secteur où elle évolue, peut prétendre à l’effectivité de ses droits de santé et de sécurité.
En 1977, l’Assemblée mondiale de la santé déclarait que la santé était un droit fondamental de l’être humain. Cela s’explique de toute évidence par la prise de conscience que le développement est impossible sans une bonne santé, étant établi que le développement économique et le développement social sont interdépendants
Mesurant à leur juste valeur ces considérations, le Sénégal n’a nullement entendu demeurer indifférent. En effet, un ensemble de mesures a été prise pour assurer aux populations dans leur diversité sectorielle ces droits. Et la garantie la plus efficace est l’élaboration dans chaque secteur d’activité d’un ensemble de règles relatives à la santé et la sécurité destiné à la protection des personnes.
C’est ainsi que l’entreprise, qui du reste, constitue le secteur d’activité de droit de l’ensemble de la communauté fut la préoccupation de premier ordre des pouvoirs publics en matière de normes d’hygiène et de sécurité.
Mais il faut noter qu’historiquement, l’intervention législative s’est manifestée tout d’abord au seul profit des enfants et des femmes, et s’est ensuite amplifiée grâce à l’OIT pour laquelle les problèmes de sécurité demeurent une préoccupation majeure. En effet, les conventions et recommandations que l’OIT a adoptées concernent la prévention des accidents du travail dans les plantations ; la protection contre les risques particuliers tels que les substances et agents toxiques, las machines, les poids maximum ; la protection de certaines branches d’activités telles que celles de l’industrie du bâtiment, du commerce et des bureaux, des dockers.
Jusqu’en 1952, le législateur ne s’était pas préoccupé pour les T.O.M,