INTRODUCTION SYNTHESE
Pourquoi avons-nous frappé à la porte du temple ?
Peut-on se cacher la face, et ne pas se rendre compte que notre civilisation, dans le passé comme dans le présent, a souffert et souffre toujours d’une espèce de perte ou de faillite de sens ?
Chacun le vit comme un sentiment de « vide intérieur », d’absence de sens ou simplement de l’absurdité de la vie.
Le problème réside en ce que le sens implique la valeur, valeur que chacun de nous, perçoit avec plus ou moins de sensibilité.
Alors si la vie est dépourvue de sens, elle ne mérite donc pas d’être vécue !
Pouvons-nous être aussi catégoriques que cela ? Au plus profond de nous, nous croyons que rien ne peut être vide de sens.
Nous savons qu’à travers notre conscience, l’univers manifesté se perçoit lui-même, s’expérimente, est en quête de son propre être, dans un effort commun contre l’absurdité apparente de la vie. Cela constitue pour nous une hypothèse de travail stimulant la passion philosophique propre à l’homme qui parle avec la nature.
Il est vrai que la quête du sens de la vie est un lieu commun des sciences, des religions, des philosophies, des spiritualités; mais c’est surtout une interrogation qui hante notre esprit, dès que nous prenons conscience de notre existence particulière, une prise de conscience qui ne cesse de se réactualiser dans chacune de nos pensées impliquant le « je », le « moi » et le « toi ».
Au travers des systèmes sociaux, entendus comme structure relationnelle, un ensemble d'interactions entre des acteurs, individuels ou collectifs,
Au travers les systèmes politiques, la démocratie, le monarchisme, le féodalisme, le totalitarisme, l'autoritarisme, etc.
Au travers les doctrines, les religions,
Au travers les systèmes politiques, les doctrines et les religions, les sociétés nous offrent des clivages et des visions opposées de la vie. Autant de divisions constitutives de l'identité des groupes sociaux, mais insatisfaisantes pour celui qui cherche