Introduction à la sociologie politique
Introduction : Un « Homme publique », l’expression né en 1690, « Femme publique » né en 1545, cela signifie prostitué jusqu’aux années 2000. « Privé » Vient du latin privatus, on a une utilisation de ce terme à partir du Xe siècle. Le premier ensemble ‘’privé’’ c’est ce qui est intime de quelqu’un, on peut rattacher à ce sens-là, trois des définitions que donnent le petit Robert, ce qui est particulier et opposé à l’intérêt commun, ce qui est difficilement accessible pour le public, et ce qui renvoi a l’intime. C’est sur ce dernier sens que nous allons étudier. Cela peut être aussi quelque chose qui ne dépend pas de l’Etat (l’école privée). Mais qui décide qu’une chose et privé ou non ?
I. Privé/ Public : Une frontière mouvante A. Une Invention Grecque La dichotomie privé/ public chez les grecs se faisait entre la cité, c’est-à-dire l’espace du commun pour les citoyens, l’espace de liberté, et celui de la justice, donc un espace avec une certaine égalité. L’oikos au contraire était la cellule familiale et la cellule économique qui étaient assez peu réglementé à l’époque. Les deux espaces étaient dominé par les hommes, qui exerçaient un pouvoir presqu’absolue sur leur femmes, leurs enfants, et leurs esclaves. Ce qui symbolisait le plus cela c’était la sexualité (pénétration selon le rang des hommes et non âge d’or de l’homosexualité). B. L’élaboration médiévale Ce sont les romains, qui les premiers vont employer la notions de ‘’public’’. Au Moyen Age, les juristes ont peu à peu développé l’idée d’une personne publique. Le roi a deux corps mortel, mais aussi un corps public « le roi a force de loi ». Ces deux corps sont indivisibles, ils fusionnent le public et le privé. Aujourd’hui encore on garde une trace de cela, en effet quand on parle de pouvoirs publics, on fait référence aux institutions de l’Etat. C. Les Guerres de Religion à la tolérance religieuse En Occident, jusqu’à la réforme au 16e siècle, on a des