La question est ambigüe, tout dépend à qui nous là posons. Ce pourrait être à un jeune adolescent qui n’a jamais connu le vrai sens de la religion. Nous pourrions aussi nous adresser à un religieux ne pouvant imaginer notre société sans religion ou à un jeune enfant ne sachant même pas qu’est-ce que la bible. Les perceptions diffèrent d’une personne à une autre, les idées changent avec le temps et les générations qui se succèdent. Au final, nous sommes portés à se questionner à savoir si l’homme peut se concevoir sans religion, autrement dit, si nous avons besoin de la cette dernière pour nous penser nous-mêmes. Dès lors, une société sans religion est-elle possible ? De plus en plus, nous voyons les gens se désintéresser à l’église et aux pratiques religieuses au point que la question sur la nécessité d’avoir ou ne pas avoir une religion apparait. Malgré tout ce qu’elle a pu faire et ce qu’elle fait encore pour la société et pour les individus, ne pourrais-t-elle pas être remplacé par la science, la philosophie, l’humanisme ou encore l’éthique ? Cette possibilité de substituer la religion déplace la question de si une société sans religion est possible. Cependant, sans religion, qu’est-ce-qui nous expliquerais ce que les sciences ne savent pas ? Qu’est-ce qui nous permettrais de croire qu’après la vie, il y a autre chose, qu’en agissant sagement nous seront récompenser là-haut ? Toutes ses questions nous forcent à repenser notre société, cette fois, sans aucune structure