Intégration économique africaine
La conférence de Berlin de 1885 a morcelé le continent africain en de petits Etats qui ne permettent pas un modèle de développement autocentré. C’est pourquoi aujourd’hui les gouvernants s’acharnent à réaliser l’intégration économique. L’intégration économique peut être définie comme l’ensemble des procédés par lesquels plusieurs (ou des) pays créent un espace économique commun. Quelles les différentes formes d’intégration ? Quels sont les objectifs de l’intégration économique ? Quelles les différentes communautés économiques mises en place en Afrique de l’Ouest ? Quelles les difficultés rencontrées dans la réalisation de l’intégration africaine ?
C’est à l’ensemble de ces questions que nous tenterons d’apporter des réponses.
Section 1 : Les différentes formes d’intégration
On peut retenir deux formes d’intégration économique : l’intégration par les marchés et l’intégration de la production.
I. L’intégration des marchés
Elle s’effectue suivant cinq étapes : la zone de préférence douanière, la zone de libre échange, l’union douanière, le marché commun et l’union économique totale.
1. La zone de préférence douanière :
Dans cette première étape de l’intégration économique, il y’a allègement des tarifs douaniers entre pays concernés. Cette diminution des tarifs douaniers facilitera les échanges entre les pays impliqués.
2. La zone de libre échange
Les droits de douane sont supprimés. Il n’y aura plus d’entraves au commerce entre les pays membres. Toutefois chaque pays membre reste maître de sa politique vis-à-vis des pays tiers.
3. L’union douanière
On va y retrouver les dispositions du libre échange mais le commerce avec les pays tiers sera régi par un tarif extérieur commun (TEC).
4. Le marché commun :
En plus des acquis de l’union douanière, s’ajoute la libre circulation des facteurs de production et l’harmonisation des politiques économiques.
5. L’union économique :
En plus du marché commun, s’ajoute