COMMENTAIRE: GERMINAL

Zola écrit « Germinal » en 1885. Ce roman est un extrait de la série les Rougon-Macquart. L'histoire dénonce les conditions de vie et surtout de travail qu'ont les mineurs. Un mouvement de grêve se construit pour se révolter contre cette misère. C'est Etienne le héros qui va amener à cette révolte et par la même occasion s'affirmer politiquement. En quoi cet extrait de « Germinal » est une forme de bilan pour Etienne? La première partie traitera de l'expérience humaine qu'il a vécu. Puis dans un second temps l'expérience politique qu'il a acquise grâce à ce mouvement de contestation et de rébellion violente.

Etienne après la fin de cette nouvelle expérience, est en quelques sorte en train de revivre. En effet on retrouve dans l'extrait de nombreuses références à la nature qui sort de l'hiver pour s'épanouir durant le printemps. C'est à dire, qu'Etienne sort de sa période de mouvement pour aller de l'avant et partir vers de nouveaux horizons. Ainsi on retrouve « une sensation de plein air », « le chant des oiseaux, tous les murmures des eaux et des bois » où encore « dans cette gaieté de la nouvelle saison ». Toutes ces citations émettent un parallélisme entre la renaissance de la nature et celle d'Etienne. On peut y voir aussi un clin d'oeil au titre Germinal. Dans l'extrait, apparaissent de nombreuses métaphores, qui donnent une image sur les ressentis d'Etienne. Certains sont des sentiments positifs, de libération comme « toutes sortes d'idées bourdonnaient en lui » ou « en un frisson de jeunesse ». Mais une partie de ces métaphores décrivent le sentiment de défaite que ressent Etienne. Ainsi lorsqu'il se remémore toute son expérience de la grève il ne cesse d'y voir le coté négatif: « si le peuple ne le dévorait pas », « les forts mangeant les faibles ». Toutes ces métaphores n'ont que pour but de donner au lecteur combien cette expérience l'a dévoré de l'intérieur et qu'il mettra du temps à la digérer.

Etienne a évolué