Inégalité au sein de la représentation politique
De par sa culture universaliste, la France a longtemps été hostile à l’application des femmes dans la sphère politique du principe de « discrimination positive ». La discrimination positive correspondant à l’ensemble des mesures destinées à permettre le rattrapage de certaines inégalités en favorisant un groupe par rapport à un autre, quitte à transgresser de façon temporaire le principe . Le terme « politique » provient du grec et il signifie « le régime de la cité ». Selon le sociologue Raymond Aron, c’est le mode d’organisation du commandement considéré comme caractéristique du mode d’organisation de la collectivité toute entière. La représentation politique correspond au gouvernement, soit l’institution d’un Etat chargée du pouvoir exécutif. Dans un régime démocratique respectant la séparation des pouvoirs, le pouvoir exécutif est chargé d’appliquer la loi élaborée par le pouvoir législatif. Cependant, malgré toutes les lois mise en place afin d’obtenir une part de femmes plus ou moins égales à celles des hommes au sein de la vie politique, nous observons encore et toujours une différence traduite en terme d’avantages ou de désavantages par rapport à une ressource socialement valorisé. Comment peut donc s’expliquer ces inégalités ?
Nous allons donc commencer par étudier les inégalités entre hommes et femmes et dans une deuxième partie les différences ethniques face à la représentation politique.
Pour commencer nous constatons que les inégalités de sexes au sein du gouvernement s’explique par des facteurs sociaux. De l’antiquité à la seconde guerre mondiale la femme est une « perpétuelle incapable », elle n’est pas considérée comme une citoyenne mais elle est seulement destinée aux tâches domestiques les études ne leurs sont pas consacrée. Cependant, en France dès 1944 une réelle évolution historique est mise en place, les femmes disposent du droit de vote. Un pas en avant afin de leur permettre