Ionesco, rhinocéros
Corpus Rhinocéros, Eugène IONESCO
II. Travail d'écriture : Commentaire littéraire sur Rhinocéros, de Eugène IONESCO.
Eugène Ionesco, célèbre auteur de récits dramatiques a écrit Rhinocéros en 1957. Cette œuvre, est à la base un pièce de théâtre.
Dans l'extrait choisi, le narrateur est personnage, et il est confronté à vivre seul parmi les siens qui ont étés changés en rhinocéros. Au début il est totalement perdu sans l'unique femme qu'il aimait, puis il vient à se poser des questions sur ce qu'il veut ou non. Et ne parvient pas à répondre à celles-ci.
Comment le narrateur affrontera t-il la solitude, les remises en questions mais surtout cette image de monstre ?
Nous répondrons à ces questions en trois parties. Premièrement, nous étudierons les envies de retournement de situation du narrateur, puis nous nous intéresserons à ses moments de solitudes, ces envies de transformation, et des éloges faites à la figure du rhinocéros, pour finir sur le dilemme posé au personnage.
Le début de l'extrait de passe dans la matinée (l.1) « elle se leva ». Il a là, directement un complément circonstanciel de temps. De la ligne 3 jusqu'à la ligne 9, le registre est pathétique. Le narrateur provoque au lecteur le sentiment d'être ému par le départ de sa petite amie « un matin, je vis sa place vide dans le lit » (l.4). Le personnage est ici présenté comme une sorte de victime, le thème est lié à la souffrance et il y a le champ lexical de la souffrance et de la culpabilité « intenable; ma faute; quelqu'un sur la conscience; personne peut m'aider; j'imaginais le pire; me sentis responsable. »(l.6 à 9).
Il y a même une hyperbole quand le narrateur dit que c'est « littéralement insoutenable ».
Aux lignes 10, 11, et 12 nous remarquons une nette obsession du narrateur vis à vis des rhinocéros quand il nous dit « j'avais beau me mettre du coton dans les oreilles, je les voyais,